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Le prisonnier

“S’accrocher au connu, c’est rester prisonnier de l’ignorance.”
—Yvon Rivard, L’Ombre et le double

Description

Comment le prisonnier a-t-il pu se retrouver dans cette prison ? Par volonté, par force, par sottise ? Quel a été son périple ? Va-t-il sortir de cette caverne sombre et obscure ? Et pourquoi en sortir, si on y est bien ? Est-ce un abri confortable face au monde extérieur ? Le confort est-il une raison suffisante ? Le prisonnier est-il conscient de sa position ? Toutes ces questions nous amènent au mythe de la caverne de Platon. Le prisonnier a 2 choix. Soit le prisonnier améliore son incarcération, mais il sera toujours dans la matérialité de sa prison, soit il sort de la prison et se détache de la matière qu’il l’encre, pour y trouver la lumière de l’extérieur. Un parcours difficile, inconnu, loin d’être facile. En règle générale, celui qui prend conscience de son enfermement tombe dans le piège de sa conscience. En effet, il sait qu’il est enfermé et prétexte une excuse, une feinte, une fuite pour trouver une cause à son enfermement. La seule façon de sortir, c’est de trouver la faille, la brèche, l’opportunité de quitter cet enfer. D’ailleurs, le mot « enfer » et le mot « enfermer » se composent du même radical. Il est donc radical de sortir de cette situation. À l’inverse, celui qui n’a pas conscience de son enfermement, animé par les choses futiles qu’on lui propose, qu’on le maintient dans son ignorance pour des raisons de dominance de l’esprit, est tout simplement bloqué. Le seul moyen est la prise de conscience même si elle est tardive. Cela nécessite de l’écoute, de l’éveil, de la maturité. Seuls les imbéciles ne changent pas d’avis, il n’est jamais trop tard pour grandir et s’enfuir.

Le chemin de la sortie ne sera sans doute pas simple. Sortir de la prison, cela demande une préparation, une programmation et une adaptation au monde extérieur. Le chemin ne sera pas facile et sans conteste très laborieux. Certains prisonniers jettent l’éponge et préfèrent améliorer leurs incarcérations. N’oublions jamais, qu’une prison est une prison. Qu’elle soit dorée ou non. De même que quitter la prison ne veut pas dire s’en retrouver dans une autre. L’espoir, la force, l’abnégation et le courage nous seront nécessaires. La prison peut être dorée, tout est d’or et de luxueux ornements, mais l’esprit n’est pas à sa place, il est cloisonné dans un pré-carré étriqué, sans réelle liberté, ou en liberté conditionnelle. La prison peut être de fer, sombre et lugubre, elle est réductrice à des conditions précaires. La prison peut être de « faire », un enchaînement continue de tâches qui ne permettent pas à l’esprit de s’épanouir. La prison de « faire » est l’entrave à l’être. Et si tout simplement, il fallait arrêter de faire quelque chose pour s’en sortir, une invitation à être. Effectivement, être, c’est avant tout exister, dans le sens où le moi intérieur correspond au moi extérieur. Seulement quand on fait, on n’est pas. On fait ce que l’on me dit de faire, ce que l’on attend de moi, ce que l’on souhaite de moi. Mais est-ce moi ? Le verbe « être » est différent du verbe « faire ». Tout comme le verbe « avoir » l’est aussi. Avoir une belle cellule ne fait pas de moi une personne en or. Le prisonnier peut-être aussi dans une vision dogmatique de la société, où sa liberté de pensée et son libre arbitre sont écrasées. Ne prenons pas perpétuité ! Libérons-nous de ces prisons.

Le prisonnier est une figure complexe sur le plan psychologique. Il représente une personne qui est emprisonnée physiquement, mais qui peut également être emprisonnée mentalement et émotionnellement. Le confinement dans une cellule peut entraîner des sentiments d’isolement, de désespoir et de frustration. Le prisonnier est confronté à la perte de sa liberté et à l’incertitude de son avenir. Il peut par ailleurs subir de la honte, de la culpabilité ou du regret pour ses actes qui l’ont conduit en prison. Sur le plan émotionnel, le prisonnier peut pareillement souffrir de problèmes de santé mentale tels que l’anxiété, la dépression ou le trouble de stress post-traumatique. Les conditions d’autres détentions, les conflits avec les détenus ou les gardiens, ainsi que les souvenirs d’événements traumatisants peuvent tous contribuer à cette souffrance psychologique. Cependant, le prisonnier peut également faire preuve de résilience et de force intérieure. Il peut utiliser cette période de confinement pour réfléchir sur lui-même et ses choix de vie. Il peut ainsi développer des compétences d’adaptation et de survie dans des situations difficiles. De plus, le prisonnier peut être considéré comme un symbole de la rédemption. À travers des programmes de réhabilitation, le prisonnier peut travailler à réparer les torts subis et à se réintégrer dans la société. En fin de compte, le prisonnier est une figure qui incarne à la fois la souffrance et la résilience et nous rappelle qu’être libre est magnifique.

Les Mots clés du prisonnier

Souffrance

Résilience

Réflexion

Patience

Payer sa dette

Testament

Trouver la faille

Se satisfaire dans son malheur

Enfermement

Confinement

Volonté

Prison dorée

Prison de « faire »

Précarité

Liberté conditionnelle

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